mardi 23 avril 2013

JARDINAGE AU RAM !

Les séances de jardinage proposées par le RAM au sein du jardin de la crèche L’envol ont commencé sous le soleil !
Ce jeudi 18 avril 2013, les enfants ont préparé la terre aux plantations : ils l'ont grattée, retournée et ont ôté les gros cailloux.
Quelles surprises de découvrir entre deux coups de râteau, de gros vers de terre ou des vestiges des plantations de l’année précédente !
C’est ainsi que le jardin fut semé et planté des radis, de basilic, de salades, et d'œillets dinde.

voici les radis !
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Voici les graines de Basilic !18_avril_2013__basilic_5_.jpg

Voici les salades !
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Après les plantations, l’arrosage !

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Le RAM a mis à notre disposition les plants et les graines étaient offertes par les parents.
Nous avons hâte de vous faire découvrir les premières pousses, et nous sommes encore plus impatients à l'idée de goûter les fraises à venir !

à bientôt, pour la prochaine séance !

CONFERENCE : LA JALOUSIE !

Jeudi 18 avril 2013, a eu lieu à Coublevie, la troisième conférence proposée par le RAM L’ENVOL en partenariat avec les relais d’assistantes maternelles de Voiron, Voreppe et Saint Laurent du Pont.
Cette conférence, animée par Pascale Vitali, psychologue avait pour thème La jalousie.

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Après nous avoir rappelé que la jalousie est une chose fréquente entre frères et sœurs, Pascale Vitali nous en dit un peu plus sur cette relation que Marcel Rufo appelle « la maladie d’amour ».


La jalousie est elle nécessaire dans la fratrie ?
La complicité et le partage, mais aussi la dispute et la rivalité sont constitutifs de la fratrie. C’est là que se situent probablement toute la richesse et toute l’ambiguïté de cette relation duelle entre frères et sœurs
Quand la jalousie entre frères et sœurs devient-elle saine ?
La Jalousie devient saine, quand elle aide l’enfant à s’affirmer et à se socialiser. En se querellant les enfants testent par eux-mêmes leurs limites et règlent seuls (ou avec l’aide d’un tiers) leurs propres problèmes. Ils s’endurcissent, font le deuil de la toute puissance de l’enfant roi, apprennent à s’opposer et à comprendre ce qu’est réellement l’altérité.
Quand la jalousie devient elle néfaste pour la fratrie ?
A partir du moment où elle devient source de souffrance et d’isolement pour l’enfant. Un enfant qui développe une jalousie excessive vis-à-vis de ses frères et sœurs exprime souvent implicitement un désir de reconnaissance et d’exclusivité affective très fort. Aux parents, donc, de rassurer l’enfant, en essayant au mieux de l’équilibrer affectivement.
Est-il conseillé de cultiver les différences entre frères et sœurs ?
A cette question l’ensemble des « psys » répondent par une grand OUI. Pourquoi ? Parce que cultiver les différences entre frères et sœurs permet à chacun d’exprimer au mieux ses potentialités. Pour cela, il ne faut pas hésiter à développer un domaine de prédilection chez chaque enfant. Il s’agit par là de lui permettre d’asseoir et de rendre plus solide la confiance en ses capacités.
Un moment d’échange et de partage à suivi à l’intervention de Pascale Vitli, avec comme support des planches tirées du livre __« Jalousie et rivalités entre frères et sœurs ». Comment venir à bout des conflits entre vos enfants__ d’Adele Faber et Elaine Mazlish.

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Exrait du livre p.99
LES ENFANTS N’ONT PAS BESOIN D'ETRE TRAITES TOUS PAREILS MAIS D’ETRE TRAITES CHACUN SPÉCIALEMENT.
  • Au lieu de donner la même quantité à tous : "Voici, maintenant tu as exactement la même quantité de raisin que ta soeur"
  • Donner selon les besoins de chacun : "Veux-tu un peu de raisin ou beaucoup ?"

  • Au lieu de manifester autant d'affection à tous : "Je t'aime exactement comme ta soeur".
  • Montrez à chaque enfant que vous l'aimez spécialement : "Tu es le seul "toi" dans le monde entier. Personne ne pourrait jamais prendre ta place".

  • Au lieu de consacrer autant de temps à tous : "Quand j'aurai passé dix minutes avec ta sœur, je passerai dix minutes avec toi".
  • Consacrez le temps nécessaire aux besoins de chacun : "Je sais que je passe beaucoup de temps à faire réviser ta soeur pour sa composition. C'est important pour elle. Dès que j'aurai terminé, je veux que tu me dises ce qui est important pour toi".


Le RAM L'ENVOL met à votre disposition des documents extraits du livre présenté à la conférence.

jeudi 11 avril 2013

CAPRICES ET COLÈRES, QUELLE GALÈRE !

Voici un sujet qui nous pose parfois des questions. Le RAM L'ENVOL vous propose des pistes de compréhension à partir d'un article.


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Il est normal qu’un être humain exprime son mécontentement, sa colère.
Le jeune enfant va exprimer son ressentiment avec les moyens qu’il a.
Distinguer caprice et colère n’est pas chose facile.Pour faire simple, le caprice est déclenché par une frustration et la colère manifeste un sentiment d’impuissance à gérer une situation.L’enfant peut aussi utiliser la bouderie.

Pourquoi ces réactions émotionnelles ?
Deux grandes lois régissent le psychisme : le principe de plaisir (satisfaire nos envies) et le principe de réalité (on ne peut les satisfaire toutes). Le jeune enfant n’a pas encore accès à l’appréhension de la réalité et ne comprend pas qu’on ne satisfasse pas tous ses désirs. Le caprice résulte de la confrontation de son envie au désir de l’autre, et exprime son insatisfaction et son désarroi quand il découvre qu’il n’est pas tout-puissant.
Le caprice est aussi le moyen de tester les limites.
Pour grandir l’enfant a besoin d’amour ET de limites. Pour savoir jusqu’où il peut aller il a besoin de sentir que les limites sont toujours bien là. Il manifeste son insatisfaction et si les adultes sont solides dans leur décision il est rassuré. L’enfant qui réagit ainsi n’est ni trop gâté ni mal élevé, il a besoin de dire NON et de tester les limites pour se construire.
Enfin le caprice est le moyen de s’opposer pour façonner sa personnalité.
Cette période d’opposition est très constructive. Elle permet à l’enfant de s’affirmer en tant que personne différente, d’exprimer ses désirs, ses émotions, d’exister en tant que sujet.
A quel âge les caprices commencent-ils ?
Avant 2 ans, quand l’enfant pleure il exprime un besoin. A partir de 2 ans il veut s’affirmer en tant que personne. Il accède au langage, au symbolique, à la propreté, entame le processus d’autonomisation, c’est la période du « NON ».
Plus l’enfant grandit, avec des parents solides qui tiennent les limites, moins il fera de caprices. Vers 7 ans il aura compris et accepté certaines règles sociales et valeurs morales, qui lui permettront de tenir compte du principe de réalité. Si les adultes n’insufflent pas ces règles ou cèdent systématiquement, les caprices peuvent durer longtemps, longtemps… parfois toute la vie !
Comment gérer les caprices ?
Le caprice est une réaction normale chez l’enfant, il est donc souhaitable d’accueillir sa colère avec bienveillance, d’essayer d’en comprendre le sens et de l’aider à mettre des mots sur ses envies et ses émotions. Puis on peut ajouter une explication pour motiver le refus ou l’interdit, simplement, sans hausser le ton et en s’accroupissant pour se mettre à sa hauteur : « je comprends que tu sois en colère, mais je ne suis pas d’accord avec toi », ou « je comprends que ça ne te plaise pas mais je ne peux pas faire autrement » ou « je comprends ta déception mais ce que tu veux faire est dangereux et tu pourrais te faire très mal » etc. L’enfant saura d’une part qu’il a été compris et d’autre part pourquoi on lui a dit non. Ses pleurs ne cesseront sans doute pas tout de suite car le caprice est un processus de guérison du désarroi causé par la frustration ou l’impuissance et doit arriver à son terme. Laissons l’enfant pleurer, trépigner, sans le stigmatiser en le traitant de vilain et sans lui faire honte.
On peut essayer de faire diversion. Par exemple, « après les courses on va aller faire du toboggan ». On peut aussi éliminer les situations qui déclenchent les caprices : ne plus emmener l’enfant avec soi pour faire les courses.
Il peut être intéressant d’avoir une réflexion sur les exigences et les interdictions : sont-elles bien toutes nécessaires?
Il est bon de garder son calme : l’adulte qui s’énerve est vite disqualifié par l’enfant qui ne le sent pas solide. Ne pas dire non si on ne se sent pas capable de tenir ce non jusqu’au bout et si on finit par dire oui. L’enfant va comprendre « je veux quelque chose, on me dit non, je fais un caprice, j’obtiens ce que je veux ». Il va entrer dans la toute-puissance et les caprices vont durer… Il est possible de prévenir l’enfant qui a le temps de se faire à ce qu’on lui demande. On peut dans certaines situations laisser une possibilité de choix à l’enfant : tu veux que je t’aide à mettre ton manteau ou tu veux le mettre tout seul ? Tu te laves les mains à la cuisine ou à la salle de bains ? Dans tous les cas il est souhaitable d’être bienveillant, accueillant, compréhensif, calme et imaginatif.

Cas particuliers
Certaines crises surprennent par l’ampleur et la violence des manifestations (fuite, jet d’objets, insultes, coups…). Là, on n’est plus dans le simple caprice. L’enfant qui a une réaction insolite a toujours une raison et on se doit encore plus d’essayer de comprendre ce que l’enfant exprime : solitude, angoisse, totale incompréhension, besoin d’amour. Si l’enfant est enfin compris, si l’adulte peut l’aider à mettre des mots sur son désarroi et lui proposer des moments chaleureux, alors pourra-t-il éviter ces crises violentes et difficiles à vivre pour lui-même et pour les adultes qui l’entourent.

Pour conclure :
Ne pas fuir l’enfant
Garder son calme
Décoder le caprice
Motiver les interdictions
Ignorer les autres / Déculpabiliser
A la lecture de cet article, nous retenons que dialogue, communication et effort de compréhension de la situation sont les maîtres mots !
Résumé de l’article de Gérard BERTOUT, psychologue, paru dans Assistante maternelles magazine n°76 – février 2011 p. 24, 25, 26.

" MES MAINS PARLENT" avec Cindy TROILLE

Cette année, les communes de St Etienne de Crossey et St Nicolas de Macherin ont accueilli Cindy TROILLE pour nous faire découvrir une approche ludique de la langue des signes en chansons.

MES_MAINS_PARLENT__16_.JPGNous avons chanté et nos mains ont dansé au rythme des comptines.
Les enfants ont pris plaisir à chanter et à mimer sur les airs de "La sorcière, La tortue"....

Merci Cindy.

CONFERENCE SUR L'ALIMENTATION

Le mardi 2 avril 2013, à Coublevie, l'AIPE "Association Intercommunale Pour la Petite Enfance" dont le RAM L'ENVOL est partenaire accueillait Karine FICHEUX détiéticienne - nutritionniste afin de nous apporter des éléments et répondre à nos questions.

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Pour tous ceux qui n'ont pas pu asssister à cette conférence, vous trouverez ci-dessous, les points essentiels évoqués par Madame FICHEUX











Le goût :
1er apprentissage de l'enfant quelques mois après sa naissance, il est ancré dans notre mémoire => Importance de la répétition des expositions pour favoriser l’appréciation d'un nouveau goût.
Les saveurs :
L'allaitement maternel = 1er entraînement
sucré + gras = appréciées dès la naissance
amer + acide = apprentissage
L'apprentissage :
Jusqu'à l'âge de 18 mois, ouverture à la nouveauté => Contexte favorable à la diversification alimentaire.
Vers 2 ans, un enfant sur deux devient «difficile»
Entre 2 et 5 ans, «néophobie» alimentaire.
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La diversification alimentaire :
→ 4/5mois : texture liquide + céréales avec ou s/gluten
→ 5/6 mois : texture lisse + fruits, légumes et pomme de terre, (Cuisson sans ajout de sel et de sucre)
→ 6/7 mois : V.P.O (viande, poisson et œuf), laitages, huile et beurre
→ 8/12 mois : féculents, pain
→ après 18 mois : légumes secs, légumes fibreux (choux, céleris, salsifis), fruits à coque
→ après 1 an : crudités
produits sucrés... sans urgence et sans excès

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LE GEMRCM / recommandations pour les enfants en crèche
- Couvrir les besoins en nutriments en respectant les étapes de la diversification
- Respecter la progression du changement de texture en s’adaptant au besoin de l’enfant
- Limiter l’apport en viande, poisson et œuf car apport protéique déjà couvert par le lait et les laitages.
Apports en protéines :
9 mois = 1 c.à café = 10 g
1 an = 2 c.à soupe = 30 g
2 ans = ½ portion = 40 g
La proposition patiemment renouvelée d'un aliment sera d'autant plus favorable et acceptée si :
cette exposition répétée se déroule dans un climat social et émotionnel chaleureux,
l'enfant voit des personnes familières apprécier l'aliment.


Références bibliographiques
- Sophie NICKLAUSS / Centre du goût étude OPALINE
- Natalie RIGAL "La naissance du goût, comment donner aux enfants le plaisir de manger"
Sources :
GEMRCM (groupe d'étude des marchés de restauration collective et nutrition)/ juillet 2011
PNNS (Programme national nutrition santé)
AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments)

mercredi 3 avril 2013

PÂQUES CHEZ L'ASSISTANTE MATERNELLE !

Malgré le temps, l’heure est au printemps !
Nous oeuvrons chacune de notre côté pour préparer et fêter Pâques.
Florence et Jessica ont toujours de bonnes idées….je vous propose de leur faire partager les nôtres !
Alors, nous voici installés autour de la table pour réaliser une POULETTE DE PÂQUES.
Nous avons d'abord fait l'empreinte de la main pour le corps, puis celle du pouce pour la crête et enfin celle de l'index pour les ailes avec de la peinture.
Il ne reste plus qu'à rajouter les pattes, le bec et les yeux.
voici notre Poulette !

mardi 2 avril 2013

PÂQUES !

Cette année, petits lapins ou chasse aux œufs étaient au rendez-vous !
Les enfants ont décoré un petit lapin: ils ont tout d'abord collé des gommettes ou du tissu .
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Ils ont mis un peu de paille dans les pots de yaourt récupérés pour l'occasion, puis les assistantes maternelles ont assemblé le corps du lapin.






















et voilà, nos petits lapins !

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D'autres enfants ont cherché les œufs cachés au milieu des jeux avant de les décorer avec du papier crépon et des plumes.

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Nous avons tous pris du plaisir !

A l'année prochaine pour de nouvelles aventures !