Le thème du lâcher prise a été abordé de la manière suivante:
1. Définition du « LÂCHER PRISE »
Le lâcher prise, ce n’est pas « capituler, baisser les bras, renoncer », c’est accepter d’être un parent ou un professionnel imparfait, ou en tout cas qui fait de son mieux pour transmettre ses propres valeurs. Le Lâcher prise, c’est aussi une sorte d’acceptation de soi, reconnaître que l’on a des limites et accepter ce qui est ici et maintenant. Ce sont nos comportements, nos idées bien arrêtées que nous pouvons lâcher non nos valeurs.
2. Lâcher prise permet de :
-Développer l’autonomie de l’enfant -Equilibrer sa construction -Développer sa confiance (tâche de la petite enfance)
3. Et pourtant nous résistons
-Par peur de l’avenir, du regard des autres, de ne pas être un bon parent, un bon professionnel, peur de la non « conformité » -Sous couvert de nos croyances : familiales, éducatives… -Par besoin de garder contrôle pour être le plus fort, par besoin d’attachement. -Par manque de confiance en nous.
4. Quelques pistes
-Non jugement de l’enfant : L’enfant a un prénom, ce n’est pas « le bagarreur », « la passive »… -Non jugement de soi : « Le parent, le professionnel parfait n’existe pas » -Respect du rythme de l’enfant et des différences entre eux : « enfant marchera, parlera, sera propre…quand il l’aura décidé et que ce sera le bon moment pour lui » (en dehors d’un problème médical ou psychologique) -Détachement : L’enfant se construit aussi avec le non » -Révision de notre façon de voir les évènements, d’agir : « Et si j’essayais autre chose ? » « est ce si grave ? » « où est l’intérêt de l’enfant ? » -Ecoute des besoins : les laisser s’ennuyer, rêver : « attention à la surcharge de stimulations pour qu’ils soient le plus éveillés possible ! »
Compte rendu de Catherine Blanc