Le 30 janvier 2012, a eu lieu la conférence sur l’alimentation animée par Corinne Mathieu, diététicienne.
Parents, assistantes maternelles, et puéricultrice de secteur étaient présents.
Le Relais vous propose une synthèse de cette soirée.
De l’alimentation lactée à la diversification alimentaire, Manger est un acte vital qui répond à des besoins physiologiques. Le comportement spontané du nouveau-né dépendant de signaux physiologiques (faim/satiété). L’alimentation permet au bébé puis à l’enfant d’assurer ses besoins nutritionnels (nutriments, énergie, vitamines, minéraux, eau…).
De l’alimentation lactée à la diversification alimentaire, Manger est un acte vital qui répond à des besoins physiologiques. Le comportement spontané du nouveau-né dépendant de signaux physiologiques (faim/satiété). L’alimentation permet au bébé puis à l’enfant d’assurer ses besoins nutritionnels (nutriments, énergie, vitamines, minéraux, eau…).
Les besoins nutritionnels
(petit rappel :1 cuillère à café = 5 g, 1 cuillère à soupe = 15 g)
Besoins en glucides
•De 0 à 12 mois, 12 à 15 g / kilo / jour (par exemple, pour un enfant de 8 kgs, 96g par jour, soit environ 6 cuillières à soupe)
•Importante source d’énergie
•Ils complètent l’apport énergétique pour permettre une bonne utilisation des protéines.
Besoins en lipides
•De 0 à 12 mois le besoin est de 3 à 5 g /kilo / jour (par exemple, pour un enfant de 8kgs, 32g par jour, soir environ 2 cuillières à soupe)
•Les lipides véhiculent les acides gras essentiels et les vitamines liposolubles (la vitamine A intervient dans le processus de croissance, la vitamine D intervient dans la fixation de calcium et dans le tissu osseux .
Besoins en protéines
•Elles interviennent dans la formation des nouveaux tissus (croissance)
•Elles assurent l’entretien des tissus (renouvellement des cellules)
•Remarque : elles sont souvent apportées en excès dans l’organisme, à partir de la diversification alimentaire. Un apport en excès de protéines, entraînerait à terme, chez les enfants des risques de surcharge pondérale.
De 0 à 3 mois, 2.2g/kg/jour
De 3 à 6 mois, 2g/kg/jour
De 6 à 12 mois, 1.8g/kg/jour
12 mois, 1.5g/kg/jour
Besoins en eau
De 0 à 3 mois, 150ml/kg/jour
De 3 à 9 mois, 125ml/kg/jour
De 9 à 12 mois, 100 à 110 ml/kg/jour
A 12 mois, 35 à 40 ml/kg/jour
Besoins en énergie
De 0 à 3 mois, 100 kcal/kg/jour
De 3 à 9 mois, 80 kcal/kg/jour
De 9 à 12 mois, 95kacl/kg/jour
De 1 à 3 ans, 1150 kcal/kg/jour
De 4 à 6 ans, 1460 kcal/kg/jour
De 7 à 9 ans, 1900kcal/kg/jour
Besoins en minéraux
- Calcium :
- avant 1 an , 400mg/jour
- 1 à 3 ans, 600mg/jour
- 4 à 9 ans, 700mg/jour
- Fer :
- 3 à 12 mois, 7 à 9 mg/jour
- 1 à 13 ans, 10 mg/jour
Remarques : il n’y a pas de carence d’apports calcique ou ferrique chez les nourrissons dans notre pays. Les besoins sont couverts.
Mais manger est aussi un plaisir qui répond à des besoins affectifs. L’alimentation permet au bébé et à l’enfant d’apaiser les sensations désagréables liées à la faim et à la soif ; l’alimentation est une source de plaisir (goût, aversions, appétit, symbolique des aliments, du repas, attentes psychoaffectives).
Manger est aussi un acte social : le repas est un moyen de communication et de partage avec les autres. C’est une activité sociale qui permet de se définir dans un groupe ou à l’extérieur. Le repas a aussi une valeur culturelle : c’est un moyen de découvrir et d’explorer le monde extérieur en expérimentant de nouveaux aliments, de nouvelles cuisines.
Après une présentation, l’assemblée a pu échanger sur les problèmes rencontrés au quotidien comme :
- la diversification alimentaire : étape importante permettant de passer progressivement de l’alimentation lactée exclusive à l’alimentation lactée mixte avec introduction des fruits et légumes cuits puis des protéines.
- le refus de manger : étape passagère ayant plusieurs explications possibles. Il est conseillé de présenter de petites quantités, d’introduire un seul aliment nouveau par jour, de ne pas forcer l’enfant.
- le goûter fait partie des 4 repas journaliers. Il doit se composer d’un laitage et/ou d’un fruit. En revanche, la collation du matin n’est plus recommandée par le PNNS (Plan National Nutrition Santé).
Pour conclure, le repas doit rester un moment privilégié, à tout âge, à tous les repas. Le repas est un moment de convivialité, de calme et d’échange. Il est rappelé que le comportement alimentaire des enfants est souvent calqué sur celui des parents et des adultes d’où le rôle de l’environnement familial et socioculturel. Il faut guider l’enfant dans ses choix alimentaires. Les habitudes alimentaires acquises dans l’enfance ont une influence majeure sur les comportements ultérieurs. Pensons à proposer une alimentation saine et diversifiée, basée sur les repères de consommation du PNNS (Plan National Nutrition Santé) en laissant l’enfant ajuster sa prise alimentaire en fonction des signaux internes de faim et de satiété qui le renseignent sur ses besoins.
Rédigé par le groupe COM avec la participation de Mme Corinne MATHIEU